Recherches Paysages / Notes sur la mélodie des choses

Recherches en cours



Projet en chemin
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“Dans la peinture de paysage, il y a un appel vers un ailleurs où l’on ne peut aller. Qui est forcément donc une déchirure.”

« Nous avons l’habitude de compter avec les formes, et le paysage n’a pas de formes : nous avons l’habitude d’interpréter les mouvements comme des actes de volonté ; et le paysage ne veut rien lorsqu’il se meut. Les eaux coulent et en elles vacillent et vibrent les images des choses. et dans le vent qui bruit, dans les cimes des vieux arbres, les jeunes forêts croissent dans un avenir que nous ne vivrons pas. Nous avons coutume de déduire bien des choses des mains ds hommes, et tout de leur visage où apparaissent, comme sur un cadran, les heures qui portent et bercent leur âme. Mais le paysage est là, sans mains, il n’a pas de visage, ou bien il est tout entier visage et exerce sur les hommes une action terrible et oppressante par la grandeur et l’étendue de ses traits (...). Avouons-le, le paysage est une chose étrangère pour nous, et l’on est terriblement seul sous les arbres qui fleurissent et parmi les ruisseaux qui coulent. Seul avec un homme mort, on est moins abandonné que seul avec des arbres, car quelque mystérieuse que puisse être la mort, plus mystérieuse encore est une vie qui n’est pas notre vie, qui ne participe pas à nous et qui, en quelque sorte, sans nous voir, célèbre ses fêtes auxquelles nous assistons avec une certaine confusion, comme des hôtes arrivant par hasard et parlant un autre langage. »
paysages, p.4
Rainer Maria Rilke

« Le paysage comme le moyen d’expression d’une expérience, d’une profondeur et d’une tristesse indicible. »
paysages, p.32
Rainer Maria Rilke

Maquette de recherche



Dessin 50x70, crayons sur papier couché



Installation dans le cadre des ouverture d’Ateliers d’Artistes de la ville de Marseille
Septembre 2020







Installation/Scénographie de confinement en cheminement
Avril 2020