Child of the world

2015


Scénographie et mise en scène

Bruxelles, B.A.D, juin 2015
Installation-spectacle d'une vingtaine de minute


Création lumière : Pauline Goerger
Avec et grâce à Aminata Abdoulaye, Martin Buffat, Hugo Favier, Issouf Ilboudo,
Marie-Pierre Rivière, Pierre Roberti, Laura Ughetto, Alix le Grouyellec et Camélia Zaoudi.


© photos : Pierre Lemonnier


"L'exotisme a de commun avec son voisin du dictionnaire l'érotisme qu'il se développe dans les fantasmes et se consume dans les souvenirs"
Chercher à analyser les mécanismes de l'Exotisme", vouloir à tout prix raconter où commence la fiction, tourner autour du pot et se salir les pieds.



Ma réflexion a porté sur l'attrait occidental pour « l'exotisme », sur ce concept fourre-tout et expression d'un fantasme qui perdure depuis l'époque coloniale et s'auto-alimente encore aujourd'hui.
J'ai cherché à analyser d'abord la « demande croissante d'exotisme », un terme que j’ai découvert à la lecture d’un article au sujet de l'émission de télé-réalité « Bienvenue dans ma tribu » et je me suis alors penchée sur la corrélation entre processus d'exotisation et spectacle.
C'est autour de celle-ci que mes préoccupations se sont portés. Le fantasme pour l'exotisme est alimenté aujourd'hui par ceux que Victor Segalen nommerait sans doute des « proxénètes de la sensation du divers », faiseurs de spectacle, vendeurs de rêve et de « choc culturel » en dépit parfois de la réalité telle qu'elle est.
Pour répondre à cette « demande d’exotisme » et alimenter, cultiver toujours plus le fantasme, un tas de procédés sont mis en œuvre que ce soit par les agences de voyages, des producteurs d’émissions télévisées, des photographes, journalistes...
Ce sont à ces  procédés et à la façon dont ils tordent la réalité et participent à la rendre confuse que je me suis intéressée .


Recto et Verso du Flyer de l’installation

Photo qui a donnée son nom au projet


Photo de maquette


Croquis de recherche



Costruction de la coline